Bonnes pratiques emailing
Réduisez l’empreinte carbone de votre emailing
Bien qu'il soit l'un des canaux de marketing les plus propres, l'emailing a une empreinte carbone. Découvrons quelle quantité d'énergie est utilisée par l'industrie de l'emailing, et comment nous pouvons la réduire.

Dès qu'il s'agit de protéger, chaque geste compte, même les plus petits. Sachant cela, comment réagiriez-vous si nous vous disons que l'email, même s'il est un outil de communication relativement propre, possède une empreinte carbone ?
Récemment, nous avons publié un article sur le marketing vert et l'impact général des activités de marketing sur l'environnement. Mais qu'en est-il plus spécifiquement de l'emailing ? Quel est le poids de l'empreinte carbone de l'emailing, et surtout, comment la réduire ?
Alors que la Journée mondiale de l'environnement approche à grands pas, c'est l'occasion idéale pour nous plonger dans le monde de l'email, et d'explorer les enjeux écologiques qui y sont rattachés. Quels sont les postes d'émissions carbone de l'email, et comment les marketeurs peuvent davantage se mettre au vert ?
Table des matières
Le problème du spam
La taille, ça compte
Serveurs et réseaux
Appareils
Comment ça marche ?
Les défis
Gardez votre liste à jour
Évitez les envois en masse
Réduisez la taille de vos emails
Testez vos emails
Table des matières
01L'empreinte carbone de l'emailing
02Quelles sont les principaux pôles d'émission de gaz à effet de serre dans l'emailing ?
03L'Email Expiration Date : réduire l'impact environnemental des emails par l'innovation
04Quelques astuces complémentaires pour les marketeurs voulant se mettre au vert
L'empreinte carbone de l'emailing
Pour commencer, demandons-nous d'où vient l'empreinte carbone de l'emailing. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte.
Comme tout canal de communication numérique, l'email fonctionne grâce à de l'énergie. Entre la fabrication de matériel électronique, l'alimentation de serveurs 24 h/24 et 7 j/7, la navigation en ligne ou encore le streaming, le monde des nouvelles technologies use et abuse de beaucoup d'énergie – l'emailing ne fait évidemment pas exception.
D'après ClimateCare.org, 3,7 % de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre sont liées à l'utilisation d'Internet. Une autre étude de 2020 publiée par la Bren School of Environmental Science and Management, qui dépend de l'Université de Californie, évalue qu'1 % de l'électricité produite dans le monde est utilisée pour faire fonctionner des serveurs.
Mais quelle est la part de l'emailing dans tous ces chiffres ? C'est là que la situation se complique. L'empreinte carbone de l'emailing dépend de nombreux facteurs différents. Le poids de votre email, les éventuelles pièces jointes qui y sont attachées, l'appareil de lecture du message, le pays d'où il est envoyé, celui du destinataire, celui où les données du message sont stockées... Tous ces éléments ont un impact sur la quantité totale de CO2 émise pour un email.
L'étude récente menée par le chercheur Basile Fighiera montre qu'aujourd'hui, un email avec une pièce jointe d'1 Mo, envoyé via Wi-Fi émet en moyenne 3,3 g de CO2e. Un message court sans pièce jointe envoyé à 10 destinataires émettra quant à lui 4,9 g de CO2e.
Taille | Pièce jointe | Appareil de lecture | Réseau | Destinataire | Empreinte carbone |
---|---|---|---|---|---|
Taille | |||||
Court | Non (10 Ko) | Smartphone | 4G | 1 | 0,4 g de CO2e |
Pièce jointe | |||||
Court | Oui (10 Mo) | Smartphone | 4G | 1 | 1,8 g de CO2e |
Appareil de lecture | |||||
Court | Oui (1 Mo) | Ordinateur | Wi-Fi | 1 | 3,3 g de CO2e |
Réseau | |||||
Court | Non (10 Ko) | Ordinateur | Wi-Fi | 10 | 4,9 g de CO2e |
Empreinte carbone de différents emails, d'après les recherches menées par Basile Fighiera.
Cela peut sembler être beaucoup, surtout lorsque l'on prend en compte la quantité d'emails envoyés quotidiennement. Cependant, l'envoi et le stockage des emails ne représente que 0,2 % de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre des industries numériques. Pour comparer, une heure de streaming vidéo émet 400 g de CO2e, un nombre qui est encore plus impressionnant quand on sait que, dans le monde, 700 000 heures de vidéos sont consommées chaque minute.
Donc globalement, l'email est un canal de communication marketing plutôt vert, mais cela ne doit pas nous empêcher de faire mieux.
Quelles sont les principaux pôles d'émission de gaz à effet de serre dans l'emailing ?
Des millions, voire des milliards d'emails sont envoyés chaque jour, et chacun d'entre eux émet du CO2. En prenant cela en compte, quelles étapes du processus d'envoi et de réception des emails consomment le plus d'énergie ? Et surtout, comment peut-on réduire leur impact sur l'environnement ?
Le problème du spam
Quand on pense à l'impact environnemental de l'emailing, le mot « spam » vient rapidement à l'esprit. Après tout, les messages non sollicités ne font pas que gêner celles et ceux qui les reçoivent, ils sont aussi un gaspillage d'énergie. Surtout, quand on prend en compte la part importante qu'occupe le spam dans le monde de l'emailing, on imagine que les spammeurs dépensent (et gaspillent) des quantités phénoménales d'